Le récit de la mariée - la soirée

Le vin d’honneur se passe très bien et le buffet est superbe, très coloré (donc pas vraiment dans le thème, mais tant pis !)

 

J’ai perdu Patrick, mais ce n’est pas grave, j’ai le temps de causer avec mes amis. Pas le temps de manger non plus, après avoir garder un toast aux radis en main un bon quart d’heure, une bonne âme m’en soulage. Je n’ai pas très faim, de toute façon.

Après quelques allers et venues, j’ai vraiment mal aux pieds, j’en ai du mal à marcher droit !! Je m’affale donc sur une chaise pour ôter les engins de tortures, fais quelques pas pieds nus histoire de retrouver des sensations dans les pieds et vais chercher les ballerines planquées derrière le bar.

 

Je finis par remarquer que le buffet ne se vide plus et je lance l’invitation à passer dans l’autre partie de la salle.

Quelques livres sont mystérieusement apparus sur nos chaises avec un mot anonyme dedans. Je pense tout de suite à mes amis Book Crosseurs et vais les embrasser en leur disant « vous savez pour quoi ! »

Tout se fait à la bonne franquette, on déplace et rapprochent des tables. Moi ça me va, ça veut dire que tout le monde est à l’aise et c’est mon objectif pour cette soirée. Patrick va chercher le micro pour son discours et là, la tuile, le drame, l’apocalypse : tout le bloc sono a disparu ! On imagine déjà la facture au rendu des clés… Mais le spectacle doit continuer! Notre DJ (un cousin) installe son propre matériel mais comme ça prend du temps Patrick se lance sans micro. Apparemment, sa voix porte bien, et son discours est très sympa (normal, c’est moi qui l’ai écrit !!)

Enfin, on lance l’ouverture du buffet. Comme personne n’ose attaquer, Patrick se lève avec son assiette.  Pour moi c'est peine perdue, je n’ai toujours pas faim (alors que j’ai un bon coup de fourchette d'habitude!)

Au retour, plus de livres ont fait leur apparition ! Certains sont signés, mais pas par ceux que j’attendais, je vais poser quelques questions et me rend compte que je me suis totalement trompée en allant bisouiller les Book Crosseurs ! Je vais donc embrasser l’amie de toujours de Patrick qui a mis l’opération sur pieds. Mon amie BCer est un peu frustrée de ne pas avoir eu l’idée elle-même.

 

L’insonorisation de la salle est si bien faite, que malgré les conversations, tout semble bien calme… Quand les bruits de couteaux fourchettes retombent, Patrick m’emmène sur la piste et nous valsons sur la chanson de Zazie, « J’envois valser ».

 

 On doit être très bons car personne ne nous rejoint, on doit les appeler quand « Le petit Bal perdu » de Bourvil commence. C’est à ce moment là que le témoin de Patrick vient me voir car il a oublié les pas pour la ronde. Je tente de lui remontrer au milieu des danseurs, mais pas facile quand on ne voit pas ces propres pieds à cause de la robe !!!

 

Ensuite, je demande à tout le monde de se lever et de nous rejoindre. Avec des amis qui eux connaissaient les pas, on fait une petite démo, après un ou deux essais, on lance la musique, je compte un peu au micro, puis laisse tout le monde se débrouiller. C’est très cafouilleux mais amusant ! Pour finir, je remercie tout le monde et leur dit qu’ils étaient très beaux à tourner tous ensemble !

 

On lance quelques valses musettes pour finir mais elles sont si rapides, qu’on finit tous par danser sans se préoccuper des pas ou du rythme !

 

 J’aimerais lancer le plat principal mais une deuxième tuile nous tombent dessus : les réchauds ne fonctionnent pas bien alors les plats sont repartis chez le traiteur dans le village d’à côté, on les attend une bonne heure. Pendant ce temps-là, on ne pense pas à lancer quoi que ce soit (ni nous ni les invités qui nous ont prévus une surprise) donc notre DJ lance une petite session de musique, quelques-uns dansent. Moi, je fais le tour des tables pour causer.

 

Comme ça traîne vraiment en longueur, les frères de Patrick nous lisent un abécédaire qu’ils ont écrit ensemble. Par contre, le son est assez mauvais, on n’entend pas grand-chose, donc on fait lever toute la salle et on va s’asseoir par terre juste devant les jumeaux. Ça grommelle un peu mais moi ça me plait ! Quand je m’assois, ma jupe fait une grosse bulle puis une mare de tissu tout autour de moi.

 

 Le plat chaud fini par arriver – là encore je n’y touche presque pas ! Je pars donc continuer mon tour des tables. Patrick vient me chercher : la famille de Chantal est toute réunie et se lance dans une chanson personnalisée sur l’air de « Dans les Prisons de Nantes » c’est très réussi, très drôle et gentil ! Pierre, qui était à la guitare, poursuit avec un petit récital.

 

Pendant ce temps, nos témoins vendent les tickets de tombola. Malgré qu’elle soit toujours sur un petit nuage, ma sœur est très efficace ! Sébastien, un peu moins, il passe beaucoup de temps à causer et promet les strings des mariés au tirage au sort !!!! Comme chacun donne ce qu’il veut, il se prend au jeu et récolte en plus d’un peu d’argent, un joli miroir de poche, un gloss, une chaussette et un cachet d’aspirine !

 

Nous, de notre côté, on vient servir du vin de paille (ou de la vodka – on a de la famille polonaise) à chaque table, à déguster avec le fromage.

Dehors, un violent orage éclate et se déchaine pendant un long moment, nous on est bien, à l’intérieur, et quand il est finit, on ouvre les portes pour profiter de la fraîcheur.

 

Vient l’heure du dessert, le cupcakes ressemblent à des muffins et sont tous glacés au fondant. C’est moins élégant mais quand même très joli… ça a beaucoup de succès, les flashes crépitent autour des cupcakes!

  Les omelettes norvégiennes arrivent sans cierges magiques et passent un peu inaperçues, de même que le flambage, dommage…

 On distribue à la chaîne les desserts au son de « Pépites de chocolat, marrons ou fleur d’oranger ? » Je suis encore à distribuer des cupcakes quand on porte le toast, Patrick m’apporte une flûte en hâte mais j’ai à peine le temps d’y tremper les lèvres…

 

Il est deux heures du matin, je suis verte !!! Je ne voulais pas que le repas dure aussi longtemps, mais on n’y peut rien !! Le temps passe tellement vite, en fait, je n’avais aucune idée de l’heure qu'il était, mais je suis une peu déconfite pour mes invités…

 

Très rapidement, car les petites mains innocentes sont sur le point de partir, on procède au tirage au sort.

 Le hasard fait bien les choses :

  • La cravate du marié revient à ma tante préférée avec le tout premier ticket vendu par ma sœur ! Pour encourager la première table, elle avait brandi ce ticket en disant : « voici le ticket gagnant ! »
  •  Le bouquet va à un ami célibataire endurcit!
  • Enfin, la figurine va à une amie qui sculpte aussi des figurines (tous les persos de la Belgariade et tous ceux du Seigneur des Anneaux)

 La suite est une alternance de danse et de distribution de bisous et de dragées à mesure que les invités partent. Quand il ne restent que quelques amis très fêtards, je demande la permission de faire tomber la coiffure. Permission accordée, ouf !!! Je refuse l’aide tout d’abord et porte les mains derrière ma tête. Au touché, impossible de distinguer les boucles des épingles ou des plumes ! Je déclare forfait et deux amies passent près de vingt minutes pour tout retirer. Elles laissent tomber les épingles dans mes mains petit à petit, je n’en reviens pas de la quantité, encore plus qu’à l’essai !!

 

  Pour mettre fin au suspens, des nouvelles de la sono disparue. On s’est beaucoup inquiétés. Ça a été l’une des premières pensées de Patrick le dimanche matin et ça l’a bien tenu éveillé. Du coup, on s’est levé très tôt.

 Le lundi, au rendu des clés, la jeune femme qui nous faisait l’état de lieux s’est écrié « c’est une blague ?!? » ce qui ne nous a pas rassurés du tout. Finalement, on l’a retrouvée, bien à l’abri dans des loges dont on avait pas la clé. Le responsable de la salle, qui n’est pas d’accord pour qu’elle soit à disposition pour les fêtes privées, l’avait rangée sans penser qu’on s’inquièterait…

 

 

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Notre Mariage

 Célébration le 3 juillet 2010, 17h00 à la mairie de Lavans les St Claude, suivie d'un diner et d'un bal à L'Epinette, St Lupicin

Jura
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